vendredi 22 juin 2012

IBM conçoit l'ordinateur le plus puissant du monde

Ces dernières années, IBM a confirmé sa position de leader dans le domaine des supercalculateurs – ou superordinateurs – et compte à son actif une longue liste de découvertes technologiques majeures. En 1997, « Deep Blue » est la première machine à battre le champion du monde des échecs, Kasparov. L’année 2008, quant à elle, voit l’avènement du système « Roadrunner », le premier supercalculateur à franchir la barre du pétaflop/s.

Numéro 1 : IBM POWER Sequoia Blue Gene/Q – 16,32 PFlops 
5 supercalculateurs IBM dans le top 10 
213 supercalculateurs IBMdans le TOP 500 
Supercalculateur le plus rapide d’Europe : LRZ – SuperMUC

                                                                 Les chercheurs d’IBM ont continué à innover en matière de supercalculateur. En juin 2012, la « TOP500 list », qui effectue tous les six mois un comparatif de l’ensemble des supercalculateurs du monde, a placé « IBM POWER Sequoia » à la première marche de son classement, largement devant son concurrent Fujitsu, sur processeur SPARC. Cette place de leader n’avait pas été attribuée à IBM depuis trois ans.
Le supercalculateur, utilisé par la NNSA (National Nuclear Security Administration) américaine pour simuler le vieillissement d’armes nucléaires anciennes, est donc le plus rapide au monde. Basé sur le système Blue Gene/Q, sa puissance de calcul est de 16,32 petaflop/s (soit 16 fois plus que le système « Roadrunner » lancé il y a quatre ans) et il utilise 1 572 864 coeurs de processeurs. A titre d’exemple, ce superordinateur permettrait de calculer en une heure ce que pourraient réaliser 6,7 millions de personnes si elles travaillaient pendant 320 ans avec des calculettes.

IBM commercialise son premier supercalculateur refroidi à l’eau tiède jusqu'au processeur

 

SuperMUC photoToutefois, plus encore que la performance, IBM s’intéresse de près au rendement énergétique de ses supercalculateurs. Elle a mis au point une nouvelle technologie qui permet de remplacer les systèmes de refroidissement traditionnels des Data Centers par un système de refroidissement par fluide, ce qui réduit de façon drastique leur consommation énergétique. Hier, le centre de supercalculateurs de Leibniz (LRZ), en Allemagne, a annoncé, la commercialisation du premier supercalculateur refroidi à l’eau chaude, en collaboration avec IBM. Le « SuperMUC », qui est aussi le superordinateur le plus rapide d’Europe et qui se classe à la quatrième place de la « TOP500 list », consomme 40% d’énergie en moins en utilisant cette technologie innovante.
Le système « SuperMUC » permettra d’aider les chercheurs et les institutions industrielles européennes à résoudre certains défis mondiaux : il pourra en effet aider à réduire le bruit des avions, à prédire les tremblements de terre ou à simuler la circulation du sang au niveau des artères coronaires.

Des innovations techniques qui apportent des solutions avancées aux clients

Si ces avancées technologiques dans le domaine du HPC (High Performance Computing) sont de véritables innovations, IBM veille aussi à mettre à disposition de ses clients des solutions de calcul haute performance.
A ce titre, pour la France, le site de Montpellier est un véritable vivier d’innovation et de compétences humaines. Le HPC (High Performance Computing) Center regroupe un pôle d'experts œuvrant au PSSC Customer Center de Montpellier. Ces experts aident à la réalisation des projets clients, pour des secteurs aussi variés que les universités et les grands centres de recherche européens, l’aéronautique, la météorologie ou la pétrochimie. Ils interviennent aussi directement avec les clients de façon à optimiser leurs applicatifs sur les systèmes IBM (Blue Gene, Power et iDataPlex). D'ailleurs, quatre des dix premiers clients (Top500 list) sont passés par des deals au PSSC (LRZ, CINECA, Juelich et GENCI).
De plus, le centre HPC a créé une offre complète autour des problématiques clients comprenant la formation, le design des solutions, l’optimisation des applications et pouvant même aller jusqu’à l’hébergement complet de l’environnement de calcul. Cette démarche à haute valeur ajoutée illustre les possibilités uniques offertes par IBM dans le monde du calcul scientifique auprès de ses clients.

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