Le laboratoire d’IBM Labs à Zurich vient de dévoiler une sonde en silicium. Elle permettra aux pathologistes de diagnostiquer plus aisément des maladies comme le cancer et aidera à la recherche visant à la mise au point de médicaments.
Ce sont les décennies d’expérience d’IBM avec le silicium qui ont été exploitées par le laboratoire de la firme basé à Zurich. Appliquées aux nanotechnologies, elles ont permis aux chercheurs de mettre au point une sonde en Silicium qui sera utilisée dans l’immunohistochimie (IHC).
Encore en phase d’essai et de validation, une telle sonde devrait bientôt pouvoir permettre aux laboratoires de pathologie de faire des diagnostics plus précis avec des échantillons beaucoup plus petits.
La sonde souple et sans contact en forme de diamant de huit millimètres de largeur est dite microfluidique (science mettant en œuvre des systèmes manipulant des fluides à l’échelle du micromètre). Elle fonctionne à la manière d’un injecteur d’encre de cartouche d’imprimante. Elle dispose de deux canaux : l’un injecte un picolitre de liquide contenant des anticorps tandis que l’autre aspire continuellement pour éviter qu’il y ait trop de liquide au même endroit.
La coloration qui s’en suit permet de détecter des traces des maladies dans l’échantillon de tissu prélevé sur un patient. L’intensité de la couleur renseigne sur la maladie et son stade de développement.
La sonde en Silicium mise au point est capable de colorer les tissus avec une précision de l’ordre du micromètre. Elle permettra de ne soumettre à l’analyse qu’une partie de l’échantillon.
« Nous avons développé une technologie de validation de concept qui, je l’espère, met la détection de pathologies sur une feuille de route moderne bénéficiant des tout derniers développements dans le domaine de la microfluidique basée sur le silicium », indique Govind Kaigala, scientifique au laboratoire de recherche d’IBM à Zurich. Il ajoute : « Cette nouvelle approche permettra aux pathologistes de colorer les échantillons de tissus avec la précision du micromètre et de réaliser facilement de multiples colorations sur un nombre limité d’échantillons. »
Le silicium au service de la médecine
L’IHC consiste à localiser des protéines dans des cellules d’un tissu humain prélevé par biopsie. Les antigènes sont alors diagnostiqués grâce à l’utilisation d’anticorps.La sonde souple et sans contact en forme de diamant de huit millimètres de largeur est dite microfluidique (science mettant en œuvre des systèmes manipulant des fluides à l’échelle du micromètre). Elle fonctionne à la manière d’un injecteur d’encre de cartouche d’imprimante. Elle dispose de deux canaux : l’un injecte un picolitre de liquide contenant des anticorps tandis que l’autre aspire continuellement pour éviter qu’il y ait trop de liquide au même endroit.
La coloration qui s’en suit permet de détecter des traces des maladies dans l’échantillon de tissu prélevé sur un patient. L’intensité de la couleur renseigne sur la maladie et son stade de développement.
Vers des diagnostics plus précis
La biopsie qui permet de prélever un échantillon de tissu humain est un procédé invasif et les échantillons sont aussi petits que possible. Or, les erreurs d’analyse sont relativement fréquentes lorsque trop ou bien trop peu de liquide est versé sur l’échantillon.La sonde en Silicium mise au point est capable de colorer les tissus avec une précision de l’ordre du micromètre. Elle permettra de ne soumettre à l’analyse qu’une partie de l’échantillon.
« Nous avons développé une technologie de validation de concept qui, je l’espère, met la détection de pathologies sur une feuille de route moderne bénéficiant des tout derniers développements dans le domaine de la microfluidique basée sur le silicium », indique Govind Kaigala, scientifique au laboratoire de recherche d’IBM à Zurich. Il ajoute : « Cette nouvelle approche permettra aux pathologistes de colorer les échantillons de tissus avec la précision du micromètre et de réaliser facilement de multiples colorations sur un nombre limité d’échantillons. »